Dirk MARTENS
(Belgique, 1970-2022)
Dirk Martens détournait des images photographiques découpées dans des livres et des magazines. Dans ses collages, une technique qui lui convenait parfaitement, il transcendait la représentation pure en lecture visionnaire. Il commentait sa création comme des moments de « flashs » pendant lesquels la réalité et la souffrance disparaissaient. Il créait souvent, selon ses propres termes, des machines totalement « absurdes, irréalisables » pour conjurer ses tourments. Il se qualifiait comme quelqu’un de socialement inapte et accordait en outre peu d’importance à l’appréciation que portent les autres sur son œuvre. Son œuvre révèle un questionnement intérieur troublant mis en perspective dans un canevas sociopolitique utopique.